Djarma Acheikh Ahmat Attidjani

Tchad:  »Du village aux bureaux climatisés, des etudes aux chômages »

 

Il ne reste que quelque jour pour l’épreuve d’examen du BAC au Tchad. Pendant que des élèves passent des nuits blanches pour se préparer à l’examen tant attendu par les parents et les élèves, certains parce qu’ils sont parents ou proches du pouvoir parviennent miraculeusement à réussir au BAC sans le moindre effort, ni le moindre niveau que ce soit.

En 2009 où se fut la première fois d’utiliser la carte biométrique pour les candidats au BAC, un progéniture d’Idriss Deby en classe de 3ème sans honte, ni vergogne avait réussi miraculeusement son examen. Vous allez certes se demander comment un élève de 3ème peut composer et réussir le BAC si ce n’est un génie où un sur-doué?
En vérité, il est ni l’un, ni l’autre. Son père de président exaspéré par la nouvelle, ouvre grandement les yeux pour rassurer d’abord qu’il s’agit bien de son fils devant lui qui l’annonça la nouvelle.

Tu es encore petit je crois, comment tu as obtenu le BAC ?Se demande le père.

J’ai fait candidat libre et je veux aller en étude. Répond le petit jeune homme.

Aussitôt rassuré que son fils n’est pas un génie et conscient, il convoque en urgence en pleine nuit le ministre de l’enseignement supérieur de l’époque un certain Ahmat Taboy qui a décroché ce poste en guise de reconnaissance de la part de Hinda Deby, l’épouse du président, de l’avoir écrit le livre  »la main sur le cœur ».

Sans préambule, Deby ordonne à son ministre l’invalidation de tout les candidats libres réussis au BAC par un arrêté ministériel, une façon pour punir son fils, le priver de son BAC et l’inciter à finir le cycle scolaire et le ministre s’obtempéra.

Le lendemain l’arrêté est lu à la Radio, 342 candidats libres de la classe de 1ère de toutes les séries confondus centre de N’Djamena se sont vues invalider leur diplôme qu’ils ont durement acquis. Obliger de faire la Terminale et recomposer  une nouvelle fois le BAC.

Deux mois plu-tard, on apprend que le fils concerné de sanction est en Tunisie pour entamer ses études et publie fièrement ses photos sur facebook, tandis que les pauvres victimes ont vue leur diplôme invalidé à jamais.  Quel beau foutage de gueule!
Au Tchad, si l’épouse du président Deby échoue à l’examen, alors il faut tout recommencer,  »BAC Wazuna, 2000 »,  » BAC Taboy »,  »BAC 8% » etc…
De tel exemple sont nombreux, des élèves sans niveau, des généreux, des éleveurs, des illettrés attitré, par ce qu’ils sont parents, obtiennent des diplômes  sans même assister aux épreuves aux grands yeux de tous et qui sont aussitôt nommés à des postes de responsabilité.

Voilà des nantis pourris qui s’approprient le Tchad au détriment des prolétaires méritants. Voilà des sous-diplômés qui se retrouvent du jour au lendemain dans des postes de responsabilité pendant que des doctorants n’arrivent pas à obtenir ne serait-ce qu’un poste d’assistant. Tout cela laisse pantois ! On voudrait bien que ce ne soit qu’une blague mais hélas, c’est bien la triste et sinistre réalité du Tchad et de la beauf-attitude où les tonneaux vides sont promus à une vitesse spectaculaire, tandis que les génies doivent galérer pour y arriver.

Comment se fait-il que ces individus, au parcours scolaire exemplaire de non-exemplarité, puissent briguer les échelons au sommet où ils mettront des siècles et des années lumière à assimiler ?
Il n’y a absolument rien d’étonnant au Tchad que si un certain Zackaria Deby, fils de son père et frère de l’autre assassiné à Paris , rêve dans son subconscient à succéder à son père. Où si un Saley Deby de son générosité débloque des fonds de son compte personnel pour payer les arriérés de salaire des fonctionnaires de l’État.  Alors que la blouse pleine de bouse leurs irait mieux que la veste.
Comment voulons nous que le Tchad décolle, où que la justice s’impose, où que l’on parle d’unité nationale si un groupe d’individu se croient en terre conquise et qu’il est interdit de dire quoi que çà soi sans être violemment appréhender et torturer?
Comment peut-on être indifférent de tout cette cruauté envers les droits les plus fondamentaux?
Comment peut-on vivre dans un tel état de servitude dans un monde qui se veut de plus en plus révolutionnaire, libre et démocratique?
Comment peut-on parler d’un pays normal où l’ensemble des institutions sont soumis à la seul volonté et état d’esprit d’un individu?
Comment voulons nous croire en l’avenir alors que l’on reste impuissant aux multiples sonnettes d’alarme et au besoins académiques et intellectuels de nos futures générations?
Pourquoi restons-nous silencieux face aux exactions flagrants d’un pouvoir minoritaire aux urnes et majoritaire à l’assemblée? [1]

Nous devons extirper pas par tous les moyens, notamment par une dénonciation courageuse et franche, les pratiques désastreuses du favoritisme à motivations tribales ou sentimentales dans l’attribution des notes ou des bourses d’études ; dans l’administration aux examens et aux concours ; dans le choix de candidats aux maitrises ; agrégations et doctorats. [2]
C’est cette particularité que l’on ne trouve nul part qu’au Tchad qui pervertissent la jeunesse et l’entretiennent dans le sentiment que le monde est aux élèves et étudiants paresseux où ceux que l’on appel abusivement intouchable, pourvu qu’ils aient parents ou protecteurs puissants.

Alors si tout se joue à l’école, il est temps d’entendre le SOS
Ne laissons pas se creuser le fossé d’un enseignement à deux vitesses
Au milieu des tours il y a trop de pions dans le jeu d’échec scolaire
Ne laissons pas nos rois devenir fous dans des défaites spectaculaires. [3]

Bonne chance à nos futures étudiants

Djarma Acheikh Ahmat Attidjani
Activiste politique, Analyste indépendant

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1- Mahamat Djarma Khatir
2-Meinard Hebga
3-Grand corps Malade


Lettre d’un  »Boko Haram » du foot à l’approche de la coupe du monde 2014.

D’abord je tiens personnellement à être claire là-dessus. Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’une équipe de personne courant dans un espace vert derrière une balle ronde et la frappe du pieds à tour de rôle peuvent faire exciter autant de personne.
En les observants avec exaspération quand ils passent l’essentielle de leur temps à commenter les scènes et deviner les  pronostics, il y a de quoi secouer la tête. L’argument qu’il s’agit d’un divertissement ne tient pas debout.Et quand vous aillez le malheur d’habiter prêt d’un bar ou d’une salle de cinéma auquel diffusent les tournois du match de football pour attirer de la clientèle, préparez-vous à des nuits blanches dans votre chambre et tâchez  de ne pas appeler la police car c’est vous qui serez arrêté pour trouble à l’ordre public.  Mais pourquoi les matchs ne se déroulent pas à midi ou très tôt le matin?
Là encore, le phénomène s’empire quand la gente féminine rejoint le courant, partout où ils se regroupent: à l’école, au carrefour, au travail, à la maison etc… Ils n’ont pas d’autre sujet que de parler sur  »il a fait un superbe but par la main » patati patata. Certains que je considère des «dérégler mentaux» ou des fanatiques vont très loin jusqu’à se bagarrer et/ou même à s’entretuer.

Depuis que j’ai lu récemment quelque part à la Une d’un journal que le Réal Madrid avait gagné son 10eme coupe de je ne sais quoi, subitement le monde est devenu normal et les gens ont reprit leur esprit.

Mais ça ne sera pas pour longtemps. Voici la lettre d’un intégriste du football qui met en garde son épouse à l’approche de la coupe du monde.

A Toi ma femme

Sujet: La Coupe Du Monde 2014 

La coupe du monde arrive à grande allure et nous aimerons clarifier quelques petites choses et fixer quelques règles:

1. Durant toute la période de la coupe du monde, la télécommande demeurera dans ma poche et ne sera manipulée que par moi.
2. Tout le monde doit apprendre les règles du foot AVANT la coupe du monde!!! Les questions du genre: »pourquoi le type sur la ligne remue le petit drapeau? » ne seront pas tolérées!!!
3. Si tu manques le classement, s’il te plait ne demande pas « c’est qui ce type la? »
4. Il n’y aura en aucun cas des commentaires sur l’apparence physique de Cristiano Ronaldo. Le professionnalisme profond est requis durant toute la période de la coupe du monde.
5. On ne suivra de film nigérian, théâtre ou série télévisée que si cela est tourné au brésil et que les acteurs font partie des équipes qui participent a la compétition.

6. C’est la Coupe du Monde et donc il n’y a pas d’Arsenal ou de Barcelone. Ça n’arrive que tous les 4ans alors ne demandez pas si c’est le même match qu’on avait regardé la semaine dernière!!!!
7. Demandez à vos amies filles de ne pas se marier, ni d’avoir des enfants, ni de tomber malade ou de mourir pendant la coupe du monde, ON N’IRA PAS LEUR RENDRE VISITE.
8. Vous ne supporterez que l’équipe que moi je supporte, ne sourirez que quand mon équipe gagne et ne crierez au but que quand ça en est vraiment un!!!
9. Les causeries anti-foot ne seront pas tolérées pendant les 90min de jeux, les temps additionnels, les prolongations ou même pendant les penaltys.
10. Ronaldo Le brésilien et Ronaldo le portugais ne sont pas frères!!! Donc pas de questions loufoques.A la coupe du monde


La jeunesse africaine pour la paix en Afrique

De l’Égypte en Afrique du Sud, de la Somalie en Guinée passant par le Mali, le Nigeria, la Libye, la Centrafrique, des jeunes représentants chacun des 55 pays du continent africain se sont mobilisés pour écrire un livre pour la paix en Afrique. Certains ont fait appel pour la paix , d’autre un plaidoyer, une apologie de la tolérance  et certains autres un poème ou un texte contre la guerre et la violence.
Le livre sera publié le 21 Septembre prochain, journée internationale de la paix , dans les six langues les plus parlées du continent (anglais, français , arabe , portugais, espagnol et swahili) en version papier ainsi que dans la version électronique (Kindle) sur Amazon.
La préface du livre est rédigé par Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU et prix Nobel de la Paix.

J’ai pris part à ce projet, voici un extrait, un avant-goût de ma contribution pour vous:

« Ils étaient assis autour du feu dans le village de Ngome lorsque des hommes en armes vinrent les attaquer, incendiant tout ce qu’ils trouvaient sur leur chemin. Amos n’avait jamais vu son père dans un tel état : quand il le prit, et l’emmena se cacher dans les branches d’un arbre, son nez frémissait de peur, sa main tremblait, il le serrait très fort dans ses bras, comme si rien au monde ne lui ferait lâcher son enfant. Puis il disparu entre les cases en pleine flammes. A l’instant même, quelque chose lui dit au plus profond de lui qu’il ne le reverrait jamais. Un sentiment inconnu l’envahit, il n’avait jamais ressenti une chose pareille auparavant. Peut être était-ce la peur, la  peur de ne plus revoir sa famille.

Du sommet de l’arbre, il vit un homme qu’ils appelaient « Commandant » exécuter son père puis se diriger vers son camion. Le village brûlait de tous les côtés. Amos ne voyait que le chaos et des habitants perdus. C’était un véritable tableau d’horreur. Le bruit des cases qui s’effondraient était parfois recouvert par des cris et des pleurs. Les gens du village couraient dans tous les sens, se bousculaient, se piétinaient les uns les autres pour fuir. Tout le village criait et pleurait. Des hommes brulés vifs dans leur maison, des femmes violées puis exécutées, des enfants et des bébés pleuraient au sol jusqu’à en étouffer.

Amos était accroché à l’arbre comme un singe, voulait tellement descendre, fuir ou mourir avec les autres, mais il ne pouvait pas, quelque chose le retenait. Il ne pouvait rien faire, absolument rien que de voir ce cauchemar malgré lui. Ses mains et pieds ne répondaient plus, comme s’ils étaient paralysés. Il sentit son cœur s’alourdir, ne savait quelle émotion il devait exprimer. Il passa la nuit sans fermer les yeux ni dormir. Ces images atroces lui revenaient à l’esprit, il restait là, figé comme une statue.

Le soleil était haut, la chaleur forte, un vent violent soufflait et Amos se retrouva allongé au sol. Il avait l’impression de se réveiller d’un cauchemar, et il aurait souhaité que ne soit qu’un mauvais rêve.
Un silence prudent planait, le village était réduit en cendres. Des cadavres jonchaient par terre et le sang était répandu sur tout le sol. Les villageois qui avaient fui dans la brousse revenaient pour vérifier leurs proches. Certains n’avaient encore pas acceptés leur mort et tentaient de les sauver bien qu’il était déjà trop tard. Une jeune femme, la jambe gauche amputée, hurlait, suppliait, voyant auprès d’elle son enfant visiblement mort.
-«  Aidez- moi…, aidez-moi, s’il vous plaît… »

La mère ne pouvait plus supporter cette situation. Elle se traîna, avec les forces qu’il lui restait, jusqu’à sa fille de huit ans, décédée, et s’allongea auprès d’elle. Elle hurlait sa rage, criait son prénom pour qu’elle lui revienne. Son ange, maintenant couvert d’une couleur écarlate, couvert de saleté, tordu de douleur, tenant dans ses bras sa poupée tachée de sang, ne sourirait plus jamais. La mère cria de pleurs, leva la tète vers le ciel gris et maussade, et s’exclama :

– « Pourquoi ? Pourquoi m’ont-ils pris la seule qu’il me restait ? La seule chose qui comptait pour moi ? Pourquoi ??? »

Elle semblait devenir folle à crier contre le vent, espérant inlassablement que quelqu’un lui répondrait. Finalement, elle se résigna à vivre le peu de temps qu’il lui restait. Elle essuya son visage, prit son enfant dans ses bras, la serra contre elle et se laissa mourir. Près d’elle, Amos voyait le corps de sa mère mais jamais il n’eut le courage d’aller vers elle. Il comprit ainsi qu’il était désormais seul, tout seul. […]»   Rendez-vous le 21 septembre.

Djarma Acheikh Ahmat Attidjani
political activist, independent analyst and defender of human rights
Chad


La diplomatie tchadienne au seul service du clan de Deby

De la privatisation de l’État tchadienne à la privatisation de sa diplomatie.
Le nouveau attaché de sécurité à l’ambassade du Tchad au Burkina Faso, le jeune turbulent Saddi Bokhit, étudiant en master Géni Civil à l’Institut International d’Eau et d’Énergie (2IE) du Burkina Faso a été nommé par un décret présidentiel par Idriss Deby et qui serait le petit frère de Mahamat Saleh Key l’ex-chef d’état major en 2006. Selon les informations concordantes, le poste serait vacant depuis le décès d’un certain Mouctar, neuve de Mahamat Ismael Chaibo membre influant du clan et directeur de renseignement du régime ANS et dont le premier secrétaire à l’ambassade serait son cousin. .
Les ressortissants tchadiens au Burkina (commençants, étudiants, touristes, visiteurs etc…) nous confient que les services de l’ambassade du Tchad au Burkina est réservés  exclusivement aux Zakhawa.  »Si tu n’es pas de leur on te laisse même pas entré » nous confie un ressortissant tchadien sous couvert d’anonymat.

La représentation diplomatique du Tchad au Burkina n’est pas la seul exemple. En Éthiopie, le nouveau complexe abritant l’Ambassade du Tchad à Addis-Abéba inaugurée en 2012 pour un montant de construction qui s’élève à trois milliards de francs CFA et comprend une chancellerie, la résidence de l’ambassadeur, une case de passage et huit (08) villas de haut standing est transformée à des parodies de proxénétisme par le clan de Deby en escale en Éthiopie avec des prostituées de luxe.

Malketing Diallo


La diaspora tchadienne de France: Un long chemin vers la liberté

Une délégation des patriotes de la diaspora tchadienne de France s’est rendue en Allemagne le 09 mai dans la ville de Berlin en vu de rencontrer et approcher les compatriotes frères et sœurs vivant dans ce pays.
Un accueil chaleureux leur a été réservé par les ressortissants tchadiens.

Au menu de ce rencontre fructueux et patriotique, il est soulevé plusieurs questions notamment du phénomène nouveau qui mine la sécurité des compatriotes tchadiens vivant à l’extérieur de la terre patrie.

DiaspoLes danger et les actes xénophobes qui touchent les tchadiens de l’étranger : de la Centrafrique , la Libye , le Soudan , au Nigeria , grâce à la politique violente et irréfléchie du président tchadien Idriss Deby de participer à la déstabilisation des pays frères créant ainsi une méprise entre les peuples comme fut le cas en Centrafrique où les tchadiens ne sont pas les bienvenus.

«Un débat franc et plein d’ émotion a été engagé entre la délégation et nos hôtes, nous nous sommes convenus d’unir nos forces pour faire partir ce régime qui ruine la cohésion sociale et l’unité nationale et nous œuvrerons pour l’unité de tous les fils du Tchad qui est gage d’une paix durable et définitive.» écrivent dans une communiqué publier ce mercredi 14 mai 2014.

Les patriotes de la diaspora tchadienne de France dénoncent la chasse aux tchadiens et la politique répressive et clanique du régime d’Idriss Deby. « Partout où vivent les tchadiens leur sécurité est menacée ; ceci sont les conséquences directs de la politique irréfléchi et opportuniste de Mr Deby , 24 ans au pouvoir sans partage , sans limitation de mandat , absence de démocratie et où sévit une dictature implacable.»

DiasposSelon le FMI:  »Le Tchad obtient la note la plus basse dans presque toutes les catégories des indicateurs de la Banque mondiale » malgré ses immenses ressources pétrolières.

Le pays est dirigé par une main de fer d’une dictature le plus invétéré d’Afrique depuis 1990 à la suite d’une rébellion armée soutenu par la France.

La prochaine destination de la diaspora tchadienne de France serait l’Italie. Un long chemin vers la liberté.

Souhaitons leur beaucoup de Courage


Tchad-RCA: Une rebellion tchadienne en RCA?

Selon une source proche de Bozizé, l’ancien président centrafricain déchu par la Séléka,  les Anti Balaka organisent un congrès demain, mardi 13 mai en collaboration avec certains compatriotes tchadiens du sud pour une action commune contre Idriss Deby à partir du Sud du Tchad.
Ce congrès serait soutenu par Ali Bongo et Denis Sassou Nguesso.
Après recoupement des informations, un général de l’armée tchadienne ressortissant du sud serait disparu depuis quelque semaine.
selon les mauvaises langues, il serait entrer en rébellion.

Rappelons que lors de son déplacement à Mongo pour le lancement de la campagne agricole, Idriss Déby prononça un discours dans lequel il insiste sur » les menaces de déstabilisation du Tchad. »
Il prétend »que certains esprits malveillants sont à l’œuvre et veulent replonger le Tchad dans la situation dramatique qu’il : a connue en 1979″ (la guerre civile entre le Nord et le Sud)

il avait également promis «d’augmenter substantiellement le nombre des forces de défense et de sécurité dans cette zone pour mieux sécuriser la population», selon le site de la présidence.

serait-elle la raison de la décision brusque des autorités tchadiennes de fermer la frontière avec la Centrafrique dès ce lundi 12 mai?

Idriss Deby est accusé de soutenir la rébellion Séléka qui avait sombré le pays dans un cycle infernal de violence inter-religieux.
Près du quart des 4,6 millions d’habitants de la RCA ont été déplacés par les violences.

Environ 200.000 personnes ont fui le pays, principalement vers le Tchad et le Cameroun voisins, dont beaucoup sont originaires. Le nombre de réfugiés pourrait atteindre 360.000 d’ici la fin de l’année, selon l’ONU.

Jeunes Tchad


Tchad: Des causes nationales prises en otage par le narcissisme de la première dame

Des nouvelles à peine croyables fraichement rapportées du Tchad.

Récemment pointée du doigt par la chaîne d’information France24 pour ses dérives narcissiques car ayant distribué des cahiers avec sa photo à des enfants tchadiens déshérités, la première dame du Tchad ne manque décidément pas de créativité pour satisfaire ses fantasmes napoléoniens. Elle a encore frappé en montant de toutes pièces et en seulement 5 jours, un soi-disant « Forum des Femmes leaders du Tchad », le 22 mars 2014 à N’Djamena.

Ainsi, les femmes tchadiennes qui voyaient en cet évènement une occasion unique d’échanges démocratiques sur les sujets qui les concernent,  ont  vite déchanté lorsque le dictat, l’égocentrisme et le ‘m’as-tu vu’ légendaire de la première dame ont donné une toute autre orientation à cette rencontre.

L’évènement qui devait se solder par la mise en place d’un Conseil National des Femmes leaders du Tchad (CONAF), organe exécutif devant porter pendant deux ans tous les espoirs de la jeune structure au devant de la scène, s’est transformé en une séance de huées anti-Hinda, et pour cause !

Alors qu’elles se sont déplacées pour plaider leur cause, les femmes tchadiennes présentes à cette rencontre se sont d’abord vues imposer un présidium choisi par la première dame.  Espérant ensuite faire entendre leur voix lors de la désignation des membres du Conseil, ces dernières découvriront avec effroi qu’on leur intime simplement d’acclamer une liste de membres également verrouillée d’avance.

L’assemblée des femmes réunies dans la salle comprend alors avec stupéfaction à l’issue de la longue et rude journée, que le silence suspect du règlement intérieur sur la mise en place  dudit conseil, était une manœuvre habile pour les soumettre une fois de plus.

Cette méthode déplorable et archaïque classe de fait ce forum dans la longue liste des shows télévisuels fantaisistes devenus la marque de fabrique de la première dame du Tchad.

A posteriori, on comprend mieux pourquoi les observations des participants sur le règlement intérieur et les statuts, ainsi que les questions relatives au mode de désignation des membres du Conseil ont tout bonnement été étouffées. Face au malaise suscité par cette bourde et à la gêne du présidium, une collaboratrice de la première dame du Tchad (ne faisant même pas partie de l’organisation) tentera désespéramment de rectifier le tir. Cette dernière commettra une deuxième bourde en déclarant à la salle que les observations et commentaires seront collectés et intégrés aux textes après le Forum ! En d’autres termes, « mettons déjà la charrue et on verra après pour les bœufs » !

Indignées par cette énième imposture de Hinda Deby, la majorité des femmes tchadiennes présentes à la rencontre s’est mise, sous l’impulsion des femmes arabophones oubliées dans le Conseil, à siffler et huer la première dame.

Les femmes arabophones ont jeté à la figure de Hinda que cet oubli témoigne de la négligence à leur égard et qu’elles ne comprennent pas cette maladresse, d’autant plus que le président tchadien lui-même a toujours eu de l’estime pour elles.

Le constat que je fais donc en tant qu’observatrice externe des réalités du Tchad, c’est que la première dame a peut-être le pouvoir, l’argent, mais il lui manque des qualités essentielles : la sincérité et l’humilité.

Alors que les vraies femmes leaders (à l’image de certaines ministres qui se sont vues prier quelques jours auparavant de contribuer à l’organisation de l’évènement, des femmes rurales chefs de ménage, des femmes menant dans l’ombre des combats louables, etc.) s’engagent dans la constance pour impulser, influencer des changements positifs dans leurs pays et leurs communautés, Hinda Deby elle, instrumentalise des causes nationales importantes qui incarnent l’espoir des tchadiens, pour assouvir son orgueil et son nombrilisme aigu frôlant le culte de la personnalité.

En effet, voir l’image  de la première dame trôner un peu partout dans la ville, quelque soit la saison, le thème ou l’évènement annoncé était une routine. Ce forum qui concerne toutes les femmes tchadiennes ne fera pas exception : elle apparaissait une fois de plus extravagamment seule et sans partage sur tous les supports de communication. N’aurait-il pas été plus indiqué de faire apparaître également d’autres femmes de différentes catégories socioprofessionnelles, ne serait-ce que sur certains supports ?

Pour les yeux avertis, affiches et banderoles parlent d’une même voix : « Je suis la seule et l’unique femme tchadienne leader » !!!

Et comme si cela ne suffisait pas, les billets d’invitation au Forum, les porte-documents, les blocs notes, les pages intérieures des blocs notes, les agendas distribués pendant les travaux, etc. portent tous, la photo grand format de Hinda Deby (Voir photos à l’appui). Un groupe de femmes disait « vous avez-vu les pages intérieures des bloc-notes ? C’est fait pour y écrire mais même là il y’a sa photo : en quoi est-ce gratifiant pour une première dame ou pour quiconque, qu’on lui griffonne sur le visage ?! ». Nous avons là un bel exemple d’exhibition totalement démesurée et d’égo extraordinairement surdimensionné.

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Le summum de cette frénésie narcissique est atteint, lorsque la première dame fait distribuer à la fin de la journée, des flacons de parfum sur lesquels elle a fait coller son image commentée par cette phrase surréaliste : « La Première Dame, HINDA DEBY ITNO, princesse du Dar -Zaghawa » ! (Dar = pays, Zaghawa = ethnie de son mari). Selon quelques femmes interrogées, cette phrase serait aussi, outre la vantardise, un message à peine voilé, adressé à ses coépouses. Rien que ça !

D’autres femmes disaient avoir l’impression d’assister au mariage de Hinda et non pas à un forum de femmes leaders, car les parfums emballés de la sorte avec un nœud ruban sont habituellement distribués lors des cérémonies traditionnelles de mariage… En gros, tout le forum tournait autour de la petite personne de Hinda. (Voir photos ci-après, resppectivement : carton d’invitation, porte-document, bloc-note, intérieur bloc-note, agenda, parfum, poster, banderole, 8 supports tous à l’effigie de Hinda seule)

Toutes ces absurdités sont désolantes et choquantes à plusieurs niveaux :

  • La première dame du Tchad ne supporte de toute évidence pas que l’attention puisse être portée sur une autre femme quelle qu’elle soit (à moins d’avoir atteint un certain âge…). Ce qui démontre un problème de maturité et de bon sens ! Elle ne rate donc aucune occasion, et va jusqu’à en créer pour monopoliser l’attention ;
  • De plus, le fait que Hinda Deby organise un évènement à son unique effigie, comme pour montrer qu’elle est la première femme leader du Tchad, choque aussi.

Le leadership implique entre autres l’humilité, le partage, des capacités d’écoute et de rassemblement… Ce qui positionne la première dame du Tchad,à mille lieux d’un quelconque leadership ! ;

  • Par ailleurs, l’absence de la jeunesse féminine notamment,  dans le conseil, prouve une fois de plus que ce n’est pas tant le sort des femmes qui intéresse la première dame du Tchad, mais plutôt l’atteinte des objectifs douteux et égoïstes souvent dissimulés derrière ces évènements infertiles.

Et même s’il y avait une quelconque sincérité dans la motivation derrière ce forum précipité, la montagne ne pouvait qu’accoucher d’une souris vu le manque de transparence et de temps : forum des femmes leaders ou la naissance d’un mort né;

  • On note également un certain laxisme protocolaire qui semble avoir donné l’illusion à l’épouse du Chef de l’Etat tchadien qu’elle pouvait avoir un quelconque statut officiel et se faire appeler « Son Excellence » ;
  • Et enfin, la plupart des femmes constituant l’assemblée estime leur intelligence insultée pour avoir été associées à ce qu’elles considèrent comme une mascarade : la précipitation tant dans la préparation que dans le déroulement du forum en sont la preuve (les questions et commentaires du public ont été expédiés et ensuite stoppés car « la première dame est déjà en route pour revenir faire son discours de clôture » !).

Témoin par procuration du grand malaise lors du Forum, il serait peut-être temps pour la première dame du Tchad de prendre toute la mesure du ras-le-bol suscité chez les femmes tchadiennes par son comportement manipulateur, dédaigneux et égocentrique.

Par Tchadienne activiste


La délégation tchadienne bloquée à l’aéroport d’Alger libérée

Les autorités algériennes ont saisi hier, dimanche 4 mai, 45 000 euro en liquide à l’aéroport d’Alger de la délégation tchadienne venant de N’Djamena pour payer les bourse des étudiants tchadiens en Algérie en gréve depuis une semaine devant leur l’ambassade.

La délégation tchadienne bloquée à l’aéroport d’Alger hier pour avoir franchir le seuil d’argent en liquide permis d’entrer en Algérie, 45 000 euro sans effectuer une déclaration en douane sont relâcher apprend-t-on d’une source diplomatique tchadienne en Alger.

La sommes destinée aux étudiants tchadiens en gréve depuis une semaine, saisie par les autorités aériennes est transférée à la disposition de la justice qui devra se prononcer demain, mardi 6 mai 2014 sur l’affaire.

En attendant, les étudiants continuent de protester devant leur représentation diplomatique en Alger pour leur 7ème jour de protestation.

Le Tchad est parmi les pays le plus pauvre de la planète malgré ses ressources considérables et ses revenue pétroliers contrôler par un clan au pouvoir machiavélique sans scrupule.

Très souvent, les fonds alloués aux étudiants tchadiens à l’étranger sont systématiquement détourner par les personnels de l’ambassade ou par la commission de bourse.


La gréve des étudiants tchadien en Alger prend une autre proportion

Les autorités algériennes viennent de saisir cet après-midi 45 000 euro en liquide à l’aéroport d’Alger d’une délégation tchadienne venant de N’Djamena destiné au étudiants tchadiens en Algérie en gréve depuis une semaine devant leur l’ambassade exigeant une augmentation de leur bourse et dénonçant leur condition de vie déplorable.

Venant étouffer le feu, la délégation tchadienne attise un autre qui risque un escalade diplomatique entre le Tchad et l’Algérie.
45 000 euro en espèce saisie de la délégation tchadienne par la douane algérienne venu calmer les étudiants grévistes.
Comme la plupart des pays, toute personne physique doit effectuer une déclaration en douane si elle transfère, pour son propre compte ou celui d’une autre personne (individu ou société) une somme égale ou supérieure à10 000 € (dépend des pays) selon le Code des Douanes. Sauf transfère bancaire n’est pas concerné.

La délégation tchadienne qui est visiblement ignorante de ces genres de procédure universelle est bloquée à l’aéroport.
L’ambassadeur (le bagarreur) est convoqué par les autorités aériennes pour s’expliquer.

En cas de violation, la loi exige la saisie de l’argent au profil de la justice.

En ce temps, la manifestation des étudiants tchadiens grévistes continue de plus belle.

Certains étudiants auraient été menacés d’expulsion vers leurs pays par l’ambassadeur et d’autre voir annuler leur bourse.

Le Tchad est parmi les pays le plus pauvre de la planète malgré ses ressources considérables et ses revenue pétroliers contrôler par un clan au pouvoir machiavélique sans scrupule.
Avec 8% de réussite au BAC, l’obtention d’une bourse d’étude se fait pour la plupart par des affinités et des corruptions.
Les étudiants brillants qui s’imposent sont eux ignorer au détriment des étudiants au parents au pouvoir qui passent leur études entre boite de nuit et hôtel de luxe.

Très souvent, les fonds alloués aux étudiants tchadiens à l’étranger sont systématiquement détourner par les personnels de l’ambassade ou par la commission de bourse.


Quatrième jour de manifestation des étudiants tchadien en Algérie

Après la libération de leur camarade, président des étudiants tchadien en Algérie arrêté par la police, les  étudiants tchadiens ont repris de plus belle leur manifestation devant leur ambassade à Alger ce samedi 3 mai. Les manifestants s’étaient réunis du 28 au 30 avril devant la représentation diplomatique où ils avaient empêchés de manière violente par la police de se rassembler.

La cause de ce mobilisation est pour «reclamer leur droit». Deux ans sans avoir touché leur aide forfaitaire de 50 000 fcfa par an environ 90$, ils réclament au directeur de bourses et sa délégation venus de N’Djamena d’augmenter ce «montant pathétique» alors qu’ils bénéficient d’une bourse d’État, dénoncer leurs conditions de vie déplorable et exige départ de l’ambassadeur.
Ce dernier avec son fils et son beau frère ont tabassé le président des etudiants à coups de poing avant d’être arrêté par la police.

Lire ==> Les étudiants tchadiens en Algérie demandent le départ de l’ambassadeur du Tchad

Gréve de la faim

Pour ce grande mobilisation d’aujourd’hui, certains étudiants ont entamé une gréve de la faim  pour faire entendre leur voix.

Des étudiants tchadiens en Algérie en gréve de la faim
Des étudiants tchadiens en Algérie en gréve de la faim

Notons aussi que les étudiants sont contraints à abandonner les cours pour prendre part aux  protestations.

Des menaces d’expulsion

Deux étudiants auraient été menacés d’expulsion vers leurs pays par l’ambassadeur et d’autre annuler  leur bourse.

Brutalité policière

La police algérienne avait réprimer brutalement les étudiants qui manifestent pacifiquement devant leur représentation. Elle avait empêcher de filmer, des maternelles (smartphone) ont été saisie et d’autre pièce importante perdu: passeport, carte d’identité etc…

Le calvaire des étudiants tchadiens boursier à l’étranger

Le pays est parmi le plus pauvre de la planète malgré ses ressources considérables et ses revenue pétroliers contrôler par un clan au pouvoir machiavélique sans scrupule.
Avec 8% de réussite au BAC, l’obtention d’une bourse d’étude se fait pour la plupart par des affinités et des corruptions.
Les étudiants brillants qui s’imposent sont eux ignorer au détriment des étudiants au parents au pouvoir qui passent leur études entre boite de nuit et hôtel de luxe.

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Étant donné que les étudiants étrangers ne sont pas autorisés à travailler dans les pays Arabes et du Maghreb, difficile pour ces jeunes de joindre les deux bouts tous les mois. “Je suis à Alger depuis 3 ans pour mes études dans l’agroalimentaire et je galère. Je compte sur la solidarité au sein de la communauté tchadienne et sur mes parents”, confie l’un des étudiants.

Pourtant quant on est boursier, l’étudiant bénéficie d’une service complet (logement, frais de scolarité, forfait mensuel, billet d’Avion aller-retour chaque deux ans ou une années selon les pays, etc…) Au Tchad, lors de la publication de l’arrêté de bourses, le passeport et le billet d’avion sont à la charge des boursiers qui n’ont souvent pas les moyens de les payer.

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Très souvent, les fonds alloués aux étudiants tchadiens à l’étranger sont systématiquement détourner par les personnels de l’ambassade ou par la commission de bourse.

Les étudiants qui affluent de partout vers Alger, disent être déterminés à continuer leurs manifestations jusqu’au satisfaction de leur droit le plus légitime.

Jeunes Tchad