Tchad: pourquoi la junte nous massacre ?

Manifestation contre la junte au pouvoir, le 11 septembre 2021 à N’Djamena, au Tchad

afp.com/Djimet WICHE

Après la mort brutale du président tchadien Idriss Deby Itno lors d’une attaque par les groupes rebelles venant de Libye en Avril 2021, le Tchad est dirigé par le Conseil militaire de transition, présidé par le fils d’Idriss Déby Itno, Mahamat Idriss Déby. Et cela en dépit de l’ordre constitutionnel.

La gestion du pays par la junte est depuis lors caractérisée par le népotisme et l’autoritarisme, et la mal gouvernance.

Depuis lors, toutes les manifestations de la société civile notamment Wakit Tamma appelant à l’ordre constitutionnel et le respect de droit de l’homme sont violemment réprimées. Depuis le début de la transition, au moins 40 personnes sont mortes à la suite des répressions policières occasionnant aussi de nombreux blessés.

Lire⇒ le rapport d’Amnesty International

Les malheureux événements survenus dans la région d’Abéché condamné par les Etats Unis d’Amérique, le Canada, la France et l’Angleterre ont endeuillé dès vingtaine des familles et ému tous les tchadiens à la suite du massacre à l’arme lourde des manifestants par les militaires.
La politique de répression systématique et l’utilisation de la force excessive de la junte au pouvoir au Tchad doivent impérativement changer.

Nous allons désormais résister par des moyens pacifiques à toutes les répressions et intimidations de la part de la junte et appelons au respect des droits de l’homme.

Lire ==> Tchad, à Abéché, un bilan des manifestations qui ne cesse de s’alourdir

Le massacre des populations de Sandana au Sud du Tchad ne doit n’ont plus être impunis.

La junte tchadienne doit faire preuve de civisme et de discipline au risque d’embrasser tout le Tchad.

Nous continuons à dénoncer les dérives de la junte et réclamons la bonne gouvernance en dépit de tout.




Al-Bachar Mahamat Ibrahim
Activiste – défenseur de droit de l’homme

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Auteur·e

djarmaacheikh

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