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Tchad: Panique à N’Djamena après la fermeture de l'ambassade des États-Unis

Dans un communiqué publié le 11 septembre, le département d’État des États-Unis chargé des relations internationales a mis en garde les citoyens des États-unis contre tout voyage au Tchad et recommande à ses ressortissants de quitter le territoire tchadien dès que possible.

Les ressortissants américains au Tchad sont prit de quitter le pays dès que possible en raison de la détérioration de la sécurité, annonce dans un communiqué publié le 11 septembre le département d’États américains sur son site.

Selon le communiqué du département d’État américain, les autorités américaines ont autorisé le vendredi 11 septembre, le départ volontaire des personnes à la charge du personnel du gouvernement américain et du personnel non-essentiel du gouvernement américain de N’Djamena.

En conséquence, l’ambassade de Washington à N’Djamena est fermée. Les services  sont réduites aux «services d’urgences» et «limitées».

La raison officielle  de cette décision brusque et inattendue est que le gouvernement du Tchad a peu les moyens pour garantir la sécurité des étrangères sur son sol.
Le département d’État américain prévient ses ressortissants que d
es incidents de vol des voiture à main armée, et d’assassinat ont été signalé à N’Djamena et dans tout le pays. Ces violences sont associées à des accidents de voiture où les foules peuvent se former, peut-on lire.

Mais tout de même, les autorités américaines reconnaissent  qu’il existe actuellement pas des menaces spécifiques connu contre les citoyens américains au Tchad. Mais rappel qu’il y a des organisations extrémistes violentes dans la région, tels que Boko Haram et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui ont l’intention de nuire aux Occidentaux et aux intérêts des occidentaux et sont capables de traverser facilement les frontières. 

Ainsi, on peut clairement se rendre compte de la controverse et du paradoxe des arguments avancés. Qu’est ce qui pourrait bien pousser les américains à fermer leur ambassade à N’Djamena? Les raisons évoquées par le département d’État ne sont pas seulement contradictoire mais aussi    pas convaincantes. Comme on dit: un langage diplomatique qui se veut-être rassurant. Que tout se passe bien. Ou encore «On veut juste évacuer nos ressortissants.»

Cette annonce publiée le 11 septembre, coïncidant avec la date du 14ème commémoration de l’attentat du 11 septembre 2001, a crée un mouvement de panique dans la capitale tchadienne et aux grandes villes. Les Tchadiens se demandent que pourraient être le véritable raison d’une telle décision? Une chose est sûre, quel qu’en soi, c’est assez grave et dangereux pour faire fuir même les «faucons».

Sur les réseaux sociaux, chacun va de sa prédilection. Certains évoquent la détérioration du santé du president Deby, pour d’autres c’est la reprise imminente des hostilités militaires par les rebelles contre le régime de N’Djamena qui pourrait bien expliquer la décision d’aller jusqu’à la fermeture de l’ambassade.  Les États-unis ont pris des mesures similaires lors des évènements du 2 février 2008 lorsque les rebelles ont marché sur la capitale.

En revanche, la nuit, la capitale tchadienne est encerclée par des militaires formant une ceinture à la périphérie de la ville. La population, quant-à elle est terrorisée par des fouilles et les patrouilles des militaires lourdement armée en plein ville la nuit. A cet effet, certains ménages ont commencé à faire d’approvisionnement de nourriture craignant le pire.

Actuellement, le Tchad est le seul pays  concerné par cette mesure préventive de sécurité par les États-Unis. L’autorité américaine est la seule à demander à ses ressortissants de quitter immédiatement le Tchad, qui évacue ses personnels non-essentiels, réduit ses services honoraires et ferme son ambassade. Les autres ambassades occidentaux continuent normalement leur services.

Djarma Acheikh Ahmat Attidjani
Activiste politique, analyste indépendant

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djarmaacheikh

Commentaires

Gueloum Peurasnagr Thierry
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J'ai bien lu votre message sur l’évacuation du personnel non essentiel et la fermeture de l'Ambassade de l'Oncle Sam dans le pays de Toumai.Sur 9 paragraphes parcourus,il y a 11 fautes grammaticales,le fonds de l'article publié est correcte mais la forme est mauvaise,je vous demanderais de bien voir l'aspect de la langue française quoiqu'on dise,on est un pays d'expression française et que la langue de Molière doit d’être maniée avec une grande aisance