En représailles aux deux attentats suicides qui ont secoué la capitale tchadienne N’Djamena le 15 juin faisant au moins de 27 morts et de centaine de blessé, les autorités tchadiennes accusent la secte islamiste Boko Haram. Sans attente, l’attentat qui n’a pas encore été revendiqué, l’armée tchadienne a annoncée d’avoir mener plusieurs frappes aériennes contre des bases du groupe islamiste au Nigeria en représailles.
Des raids aériens ont été menés contre six bases islamistes, causant de lourdes pertes et d’importants dégâts, précise un communiqué de l’armée tchadienne diffusé tard mercredi soir. «Nos forces de défense et de sécurité traqueront sans merci ces terroristes sans foi ni loi pour que le sang des Tchadiens versé ne reste pas impuni», précise le communiqué du porte-parole de l’armée tchadienne, le colonel Azem Bermendoa.
Une annonce très vite démentie par l’armée nigériane par son porte parole. «L’annonce selon laquelle l’armée tchadienne a conduit des frappes aériennes contre six camps de terroristes au Nigeria est inexacte», a déclaré le général Chris Olukolade.
Un démenti publier aussi sur le compte twitter de l’armée nigériane.
The claim that the Chadian military have conducted air strikes against six terrorist camps in Nigeria is not correct @DefenceInfoNG
— Nigerian Army (HQ) (@HQNigerianArmy) 18 Juin 2015
Une autre information vient discréditer l’annonce des autorités tchadiennes. Car des combattants de Boko Haram ont attaqué deux villages dans le sud du Niger, tuant 38 civils, pour la plupart des femmes et des enfants, et ont incendié plus de 100 maisons, a annoncé le gouvernement nigérien dans les heurs qui ont suivi l’annonce de N’Djamena. Les assaillants ont investi les deux villages situés dans la région de Gueskerou, sur les rives de la rivière Komadougou qui sépare le Niger du Nigeria, ont dit des responsables sécuritaires à l »agence Reuters.
Jeunes Tchad
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