Urgent: la police et les gendarmes traquent les défenseurs de droit de l'homme au Tchad

La Coalition «trop c’est trop» lance un appel de détresse

Urgent

«La police est à nos trousses, tous les membres du collectif «Trop c’est Trop» ont quitté leurs domiciles et nous sommes entrain de nous rassembler dans un lieu discret» c’est par ce message de détresse que les membres de collectif ont alerté par SMS les blogueurs, activistes et défenseurs des droits de l’homme.

A l’heur où nous mettons cette dépêche la police et les gendarmes traquent les membres du collectif qui sont forcés dans la clandestinité. Leur vie est en danger.

En effet, la coalition composée des organisations de la société civile tchadiennes, des organisations des défenses de droit de l’homme, d’associations de femmes, de syndicats d’enseignants et de regroupements de jeunes sont traqués par la machine répressive du régime macabre d’Idriss Deby au Tchad.

Un conférence débat du collectif devrait avoir lieu au Centre d’étude et de formation au développement (CEFOD) hier vendredi 12 décembre 2014 est perturbé par la police qui est venu fermé le lieu.

De ce fait, le collectif  avait prévu faire une conférence de presse ce samedi 13 décembre 2014  à la maison de médias à N’Djamena, pour protester contre l’oppression du régime et atteinte au droit d’expression.

C’est ainsi que des gendarmes ont investi le lieu de la tenue de conférence de presse et en même temps, d’autre ont fait une décente musclée au domicile d’un membre du collectif qui a peu quitter chez lui avant leur arrivé et informa par la suite ses camarades de quitter leur domicile.

Les responsables de « Trop c’est trop » disent vouloir faire face aux problèmes auxquels le pays est confronté.

Au moins 15 organisations de la société civile se réunissent au sein de la coalition qui compte œuvrer pacifiquement pour le bien-être de la population.

La coalition s’indigne de la cherté de vie, de l’inaccessibilité du ciment de Baoré, du manque d’électricité, du gel des primes et émoluments dus aux agents de santé, et tout dernièrement de la hausse vertigineuse du prix du litre d’essence à la pompe.

La rédaction

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Auteur·e

djarmaacheikh

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