Après la libération de leur camarade, président des étudiants tchadien en Algérie arrêté par la police, les étudiants tchadiens ont repris de plus belle leur manifestation devant leur ambassade à Alger ce samedi 3 mai. Les manifestants s’étaient réunis du 28 au 30 avril devant la représentation diplomatique où ils avaient empêchés de manière violente par la police de se rassembler.
La cause de ce mobilisation est pour «reclamer leur droit». Deux ans sans avoir touché leur aide forfaitaire de 50 000 fcfa par an environ 90$, ils réclament au directeur de bourses et sa délégation venus de N’Djamena d’augmenter ce «montant pathétique» alors qu’ils bénéficient d’une bourse d’État, dénoncer leurs conditions de vie déplorable et exige départ de l’ambassadeur.
Ce dernier avec son fils et son beau frère ont tabassé le président des etudiants à coups de poing avant d’être arrêté par la police.
Lire ==> Les étudiants tchadiens en Algérie demandent le départ de l’ambassadeur du Tchad
Gréve de la faim
Pour ce grande mobilisation d’aujourd’hui, certains étudiants ont entamé une gréve de la faim pour faire entendre leur voix.
Notons aussi que les étudiants sont contraints à abandonner les cours pour prendre part aux protestations.
Des menaces d’expulsion
Deux étudiants auraient été menacés d’expulsion vers leurs pays par l’ambassadeur et d’autre annuler leur bourse.
Brutalité policière
La police algérienne avait réprimer brutalement les étudiants qui manifestent pacifiquement devant leur représentation. Elle avait empêcher de filmer, des maternelles (smartphone) ont été saisie et d’autre pièce importante perdu: passeport, carte d’identité etc…
Le calvaire des étudiants tchadiens boursier à l’étranger
Le pays est parmi le plus pauvre de la planète malgré ses ressources considérables et ses revenue pétroliers contrôler par un clan au pouvoir machiavélique sans scrupule.
Avec 8% de réussite au BAC, l’obtention d’une bourse d’étude se fait pour la plupart par des affinités et des corruptions.
Les étudiants brillants qui s’imposent sont eux ignorer au détriment des étudiants au parents au pouvoir qui passent leur études entre boite de nuit et hôtel de luxe.
Étant donné que les étudiants étrangers ne sont pas autorisés à travailler dans les pays Arabes et du Maghreb, difficile pour ces jeunes de joindre les deux bouts tous les mois. “Je suis à Alger depuis 3 ans pour mes études dans l’agroalimentaire et je galère. Je compte sur la solidarité au sein de la communauté tchadienne et sur mes parents”, confie l’un des étudiants.
Pourtant quant on est boursier, l’étudiant bénéficie d’une service complet (logement, frais de scolarité, forfait mensuel, billet d’Avion aller-retour chaque deux ans ou une années selon les pays, etc…) Au Tchad, lors de la publication de l’arrêté de bourses, le passeport et le billet d’avion sont à la charge des boursiers qui n’ont souvent pas les moyens de les payer.
Très souvent, les fonds alloués aux étudiants tchadiens à l’étranger sont systématiquement détourner par les personnels de l’ambassade ou par la commission de bourse.
Les étudiants qui affluent de partout vers Alger, disent être déterminés à continuer leurs manifestations jusqu’au satisfaction de leur droit le plus légitime.
Jeunes Tchad
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