Là bas votre clan est la seul condition pour accéder à des hauts fonctions.
Des chamelier bureaucrate.
J’ignore pour quel raison au nom du bilinguisme, ont tué l’administration.
Ici le savoir à tout ses maillons mais avec des experts en trahison.
Appelons lès des-intellectuelles cochons; ceux pour leur ventre volaient chez l’étalon.
Ici les commissaires eux même voyous que l’on envoie traquer des filous .
Ils tombent sur des innocents comme des cailloux.
Le pouvoir se frotte les mains ils s’en fou; ici on fait du travail pour gagner un sou mais c’est dans la bière qu’on engloutit tout.
Bref ici le savoir a rendu fou, le paradis se trouve dans les bras d’une doudou.
Ici comme là-bas l’ennemie c’est l’évolution, c’est dans le paradoxe que nous excellons; le reste court vers la perfection.
Ici on attend Dieu dans la régression mais moi j’ai ma gueule pour des provocations, c’est un revolver qui me sert à tatillon, tête et mon cœur m’y aideront .
Bénis soit la femme qui a fait de moi un tel garçon.
Poème publié le 24 octobre sur Jeunes Tchad par Ngarao Arnaud Haroune
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